Aurélie Dorzée a un coup d'archet et un regard aussi enchanteurs que son prénom. Supplément à son charme, elle ne fait pas toujours ce qu'elle conseille de faire : son premier album s'appelle « Festina Lente » et, à peine deux ans plus tard, paraît déjà le deuxième.
A l'instar de son prédécesseur, « Hypnogol » est un casse-tête pour champion de la classification, car le concept du marin d'eau douce qui divague ne fait rien à l'affaire. C'est bien ce qui fait son premier intérêt. Le marin devient d'ailleurs capitaine d'une rêverie musicale au long cours.
A côté d'Aurélie, dont on découvre aussi le chant, Tom Theuns élargit sa palette de cordes tandis qu'aux percussions multiples, Stephan Pougin joue un rôle de plus en plus essentiel car structurel.
Beau comme une femme qui sait entretenir le mystère.
La Libre Belgique, Dominique Simonet